Calafell
Quoi faire à Calafell?

La plage et le front de mer
Calafell possède un front de mer qui s’étire sur cinq kilomètres linéaires et ininterrompus, une façade littorale quasiment unique en Catalogne.
Il est divisé en trois plages : la plage de Calafell, située dans la localité de la plage de Calafell, la plage de Segur, qui coïncide avec le front de mer de la localité de Segur de Calafell, et la plage de l’Estany-Mas Mel, qui fait face aux deux quartiers du même nom.

Port Segur-Calafell
Port Segur-Calafell est un lieu de visite incontournable. En plus de la vue magnifique sur les bateaux amarrés qui peuvent atteindre jusqu’à 24 m de long, il abrite de nombreux restaurants, magasins de services nautiques et des boutiques, ainsi qu’une grande place de plus de 10 000 m² réservée pour la tenue d’événements de toutes sortes et un parking pour les visiteurs et les propriétaires de bateaux amarrés.
Segur de Calafell
La localité de Segur de Calafell, qui était à la base un grand lotissement touristique, abrite des endroits très singuliers tels qu’une petite église romane, un magnifique port de plaisance ou encore une église moderne, théâtre de cycles de concerts fascinants.

Vieille ville de Calafell
Les preuves archéologiques montrent que l’occupation humaine de Calafell remonte à des milliers d’années. Cependant, les origines de la ville remontent au Moyen Âge, autour du château.
Dans la vieille ville, les visiteurs peuvent encore suivre une partie de la trame urbaine qui remonte à l’époque médiévale et moderne. Le Carrer Major, le Carrer de les Penyes, la Plaça del Trinquet ou le Carrer de l’Aire, avec un tronçon portant la trace de roues de char gravées dans la roche, et le silo dans la partie nord du château sont des endroits qui évoquent le passé pas si lointain de Calafell.
D’autres lieux valent également le détour : le Comú (l’ancien hôtel de ville), situé sur la Plaça de la Constitució, les cadrans solaires, dont celui de Cal Rion, dans le Carrer de Josep Bergés i Barba, et enfin, la Plaça de Catalunya, centre névralgique de la vieille ville depuis le XIXe siècle, avec l’église de la Santa Creu, l’hôtel de ville et la fontaine. On y trouve une plaque que la ville de Calafell a installée en hommage au marquis de Samà et à Manuel Tomàs, en remerciement d’avoir approvisionné le village en eau courante.

Maisons d’indianos
À Calafell, la présence d’indianos (Espagnols rentrés en Espagne après avoir fait fortune en Amérique) est associée au début du XVIIIe siècle et à la fin du XIXe siècle. Calafell a suscité l’intérêt de quelques « indianos » importants, tels que les marquis de Comillas et ceux de Samà, ainsi que de quelques familles de Calafell ayant amassé de petites fortunes en Amérique.
Les ouvrages les plus remarquables attribués aux « indianos » sont Cal Perico, l’Hostal et la Sínia. En 1899, les marquis de Samà firent construire une résidence de plain-pied, Cal Perico, au sommet du village. Ils firent construire une autre résidence, la Sínia, également de style indiano. Antonio López, marquis de Comillas, investit lui aussi des capitaux provenant des colonies. Il acquit des terrains dans la partie basse de Calafell et, dans les années 1870, il fit construire la ferme de Cal Bolavà.
Ces maisons ne sont pas ouvertes au public. Ces maisons ne sont pas ouvertes au public. Cal Perico est un logement privé, Cal Bolavà abrite des bâtiments municipaux tandis que la Sínia (initialement appelée « Los Aguacates ») se trouve dans un très mauvais état de conservation. Il convient également de mentionner la Destil·leria dans l’ancien Hostal Caigut, des bâtiments destinés à la distillation de liqueurs et de vins pour l’exportation, qui appartenait à la descendante des marquis de Samà et qui abrite actuellement le siège de l’Associació Vela Llatina Carlos Barral, transformée en écomusée en 2021.
Monument al Pagès (Monument au paysan)
Le Monument au paysan, situé sur la Plaça de Mariano Solé, dans le centre de la localité, a été inauguré le 16 juillet 2008. Il est le résultat d’une initiative populaire des habitants de Calafell et, en particulier, des idées de Joan Pons et Isidre Romeu, qui ont été matérialisées par la sculptrice Fina Oliver. Ce monument a été réalisé en reconnaissance du rôle historique de la paysannerie de Calafell, en tant que secteur vital pour l’économie locale.
Il s’agit d’un relief métallique représentant un paysan et un cheval en train de labourer la terre. Le relief est accroché à un mur en pierre sèche. L’ensemble est formé d’éléments agricoles traditionnels, tels que des meules et des outils propres au travail des champs.